when is it now
jeudi 16 juillet 2009
quand je pense qu'il est possible d'aimer, j'oublie tout, les contraintes de la vie, l'angoisse de la mort, mon regard s'éclaire de jeunesse, je respire un air nouveau, les oiseaux chantent, je hurle de plaisir, mais une ombre passe, tout ceci est spectacle, la vérité est seule, elle attend dans un coin, elle est sûre que son heure est fixée, c'est l'heure terrible des renoncements, la joie était intense mais l'envie pousse ses pions, le bonheur est léger, il s'envole rapidement, il ne reste que l'usure, le temps à creusé son sillon, les corps sont lasses, la surprise du début a disparu, alors le sentiment prend sa place, lui qui n'était qu'accéssoire, il en prend plein la gueule, il trace dans les décombres, le moment est mal choisi, il faut se replier, mais lui passe en vainqueur, c'est le basculement dans la durée, il fut un temps de plaisirs innocents, aujourd'hui les coupables demandent grâce, on s'aime, mais nous voulons vivre mieux, voilà l'erreur, on est bien sans vouloir plus, changer de partenaire ne permet pas de recommencer au départ, on ajoute simplement une couche qui fait pourrir les autres, par contre, si je reste avec la même personne, j'accumule des points pour ma vieillesse,
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire