when is it now
jeudi 16 juillet 2009
de l'autre côté du miroir mon image vieillit sans que j'y puisse quelque chose, je constate l'évolution de la vie, hier j'étai jeune, demain je serai mort, que faut-il espérer, attendre le moment où tout vacille, rebondir tant que le corps permet de faire des bonds, oui, mais dans quelle direction, il faut choisir, rien n'est gratuit, toujours décider quoi faire en se trompant souvent car la lumière est faible quand il s'agit de d'y voir clair, j'avance à tâtons, ne me doutant pas que devant moi, il y a un trou immense qui va me faire descendre de dix ans d'un coup, j'en remonterai bien cassé par la perte de l'insousciance, j'ai vu ce que le monde donne à ses enfants, de la haine, de l'indifférence, du mépris, de la rancoeur, la joie s'en va, la tristesse quotidienne, il faut travailler beaucoup pour gagner peu, tout ce temps à passer dans un travail sans goût, sans odeur, arriver le soir chez soi fatigué, sans idée, des années enfermé dans le cycle semaine, week-end, vacances pas très loin et pas cher, une vie en demi teinte, ensuite il y a les petits enfants désagréables, encore enfermé dans la peine, pas d'argent pour être seul au Bahamas, comme on voit sur les pages des magazines, mais ce qui ne se voit pas c'est l'angoisse de ces stars d'un jour, demain on les oublie
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