when is it now
lundi 3 janvier 2011
un jour il arrive quelque chose, mais avant on peut quand même essayer de passer, mais où, à droite ou alors on reste au même endroit on pense à quelque chose qui ne bouge pas, un pas timide, le premier, conscience limitée, accord parfait mais chute évidente, en avant tout de même, pas de limite, une idée après l'autre, rarement on a pu constater autant de volonté à lever un obstacle, il est trop tard pour se rendre compte de l'étendue des échanges productifs, c'est fou tout ce qu'on doit jeter pour ne garder que la partie molle, celle qu'on peut commencer à étouffer pour que la soif devienne enfin vérifiable, un sens qui devient parfait, une révélation de la vérité, mais j'avance sans me prémunir de ce qui pourrait m'arrive, je doute assez pour ne pas m'apercevoir de l'existence de la grâce qui me permet dans les cas difficiles de rebondir hors du charnier natal, mais après je dois reprendre ce que j'étais en train de faire pour essayer de joindre les deux bouts, une opération qui comporte deux volets qui battent dans le vent, il fait nuit et la lune disparaît derrière un nuage gris, une sensation étrange me saisit, devrais-je rester ou partir, mais voilà que je m'endors, il faut rester immobile, attention la nuit avance, bientôt le réveil me fera sortir du sommeil, je recommence là où je me suis arrêté mais en même temps il fait beau, je suis heureux, j'envisage de passer une bonne journée, mais pourquoi faut-il en passer par là, il n'y a pas de chemin direct, un virage en épingle, une descente acceptée, un restaurant d'altitude, les nuages le traversent, rien ne vient, il faut commencer, pardon, j'essaye de me concentrer, il faut, je dois, je sais, ailleurs, où ça, c'est par là, je fais confiance, j'y suis obligé, je ne connais pas le futur, on me prend par la main, viens, tu vas voir, mais je ne vois rien qui m'intéresse, folie de l'être humain, il vieillit en s'éteignant, plus rien ne l'émeut, c'est toujours la même chose, ensuite nous irons nous promener au bord de la mer, c'est une question pratique, en effet il me paraît essentiel de correspondre au tempo spatiotemporel de l'intériorité la plus intime, ensuite on peut se faire cuire des nouilles, ce n'est pas contradictoire, quand j'y pense je sais que je vais encore me tromper de sortie mais ça ne fait rien car je peux très bien rencontrer quelqu'un sans fondre comme neige au soleil, voilà qui devrait satisfaire mon envie de rester jeune au moins jusqu'à demain
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