when is it now
vendredi 28 janvier 2011
un corps arrive, il vient et part, ensuite une grande illusion, mais j'avais dit que le vendredi je serai un peu plus à gauche, si je pense tout le temps, vais-je mieux analyser ou alors c'est le moment qui compte le plus, impossible de prendre du recul, on est collé au moment, toutes les cellules sont fermées, il faut repasser plus tard, mais comment se rencontrer, on pourrait se dire bonjour, ça ne suffit pas, il faut essayer de comprendre l'autre, je veux bien essayer mais est-ce que ça va marcher, comment le savoir, on ne voit pas les cercles qui se croisent, et pourtant les atomes ont besoin de s'accrocher en vérité, c'est un héritage de nos ancêtres il y a très longtemps qui n'avaient pas de mots pour échanger, les gestes suffisaient pour montrer ce qu'on voulait, des volontés très courtes, vers l'essentiel, ensuite les mots sont arrivés en Grèce, des milliers de mots sur l'Agora, on en perd son latin, puis l'époque moderne ne passe plus que par des tentatives d'expliquer, parler pour comprendre, tant pis si j'existe, nous croyons que nous pouvons vivre au milieu, un endroit qui ne respire pas, il est bloqué tant que nous nous aimons, c'est comme un trésor
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