ce n'est pas encore ça, il faut plus de quoi, je sais, c'est de la confiture, mais j'aurais su quoi faire, si on m'avait laissé le temps, c'est comme toujours, on veut n'importe quoi et on arrive toujours au même endroit, c'est le désert, qu'est ce qui pousse ici, je ne vois rien sortir du sol, il n'y a que des moments fragiles, pourquoi ne pas essayer de penser, pour une fois on pourrait commencer au lieu de finir, un projet ça se construit pas à pas, mais je constate que le mot est encore coincé entre deux problèmes, il faut partir, partons loin dans l'inconscient collectif, gardons l'essentiel, parcourons le bruit des émotions refoulées, mais avant toute chose, admettons que nous sommes différents, nous avons tous vécu une enfance, nous avons fait des choix, nous somme frustrés de ne pas avoir été libérés, mais aujourd'hui nous sommes d'accord, alors forcément il va être difficile de passer par là car il est surprenant de voir le peu de sens qui préside au plan d'action, nous sommes chacun une somme de contrariété et rien ne vient nous dénouer, nous approchons les autres avec angoisse, quelle issue est ouverte, il faut chercher sans montrer que la situation est bancale, on est heureux officiellement