when is it now
lundi 17 octobre 2011
d'un seul coup, tout à coup, c'est le coup à ne pas rater, je rate tous les jours, je suis au courant et je marche, je vais lentement, ça me rassure, je vois les autres, ils me voient, que voit-ils, des corps qui bougent, où vont-ils, quelque part, que font-ils, quelque chose, mais je sais qu'on va tous quelque part, un endroit magique, enfin on ne s'ennuie plus, on ne vit plus, c'est fini le comment, le pourquoi, on y est, mais avant je vis, un petit peu tous les jours, ça passe, une danse incertaine, un résultat nul, le soir repos, passage maladroit, j'ai failli tomber, un jour je tomberai, ce n'est pas grave, quelques molécules qui ne sont plus alimentées par l'énergie mystérieuse, d'où vient la vie, au milieu des organes on n'arrive pas à trouver ce qui fait la vie, on sait que dans le gâteau au chocolat, c'est le chocolat qui donne le goût du gâteau, qu'est ce qui fait qu'on se lève le matin, qu'on branche le cerveau pour penser largement à soi et aux autres, pourquoi ne devient-on pas étriqué, ridicule, idiot, fatigué de la vie, pourquoi l'espérance se réveille-t-elle en même temps que nous, c'est un mystère qui n'est pas prêt d'être découvert, c'est rassurant, l'humain d'aujourd'hui est tellement fier d'avoir maîtrisé beaucoup de maladies, mais il ne supporte pas de ne pouvoir accorder le bonheur, car le bonheur ne se s'étudie pas, une rayon de soleil, un oiseau qui chante, un bruit dans la rue, j'étais seul, me voilà rebondir dans ma tête, comment suis-je passé d'un état silencieux à l’excitation soudaine qui va retomber bientôt, c'est pour ça que je suis optimiste, je crois que le bonheur revient toujours
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