when is it now
lundi 24 octobre 2011
le soir est l'occasion de passer par une étape avant la nuit, c'est une solution immédiate, on ne choisit pas, vers la mort, un jour, un seul, une vision pleine de désirs, mais la réalité est obscure, on cherche dans la boîte une histoire pleine de concret, mais le rêve est hautement périlleux, on patine dans la choucroute, personne ne vient, on agonise, on naît, on est prêt, une question après l'autre, comment aller, quoi faire, rester présent, un essai qui va correspondre à l'ancienne vision périmée, tout va vite, on change dans une minute, rien ne reste, on avait quelque chose, je ne sais plus quoi, ça ne dépend pas de moi, j'essaye simplement de passer par un endroit qui ne comprend pas le chinois, c'est tout simple, une cuillère de cornichons, un peu d'audace, et le soleil brille au-dessus des têtes, elles sont pleines, des idioties, des calculs, du plaisir, des envies multiples de 2, 4, 6, 8 vers l'infini, mais il faut bien que ça s'arrête, alors on freine, le corps ralentit, on ne fait plus ce qu'on faisait, la fin est proche, mais on ne le sait pas en avance, on constate le jour et l'heure, ensuite on s'occupe des papiers, c'est la civilisation riche, des papiers dans tous les sens, papiers pour la vie, papiers pour la mort,
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