when is it now
vendredi 18 novembre 2011
un jour je me suis dit, ceci n'est pas cela, ça m'a fait beaucoup de bien, on perd tellement de temps à penser que la vision est claire, alors que si on regarde de près, on s'aperçoit que le manque est en haut, qu'il faut faire un grand pas pour monter et prendre la distance nécessaire à la connaissance de soi, un jour, oui un jour, à l'heure où le soleil passe au-dessus de l'horizon pour nous montrer que la lumière écarte l'ombre qui juste avant empêchait mes yeux de distinguer le vrai du faux, le regard imagine beaucoup de choses, on ne peut pas tout savoir, alors on croit voir des choses qui n'existent pas, ça ne nous gêne pas, du moment qu'on ne dit à personne qu'on a vu quelque chose qui n'existe pas, même si tout le monde ment, on ne veut pas avouer que dans le cerveau il y a un grand vide qui se remplit sans qu'on le veuille de choses inutiles, toutes ces choses vues qu'on n'a pas eu le temps ou la patience d'analyser qui sont au même niveau que les quelques informations qu'on a choisi de garder, alors quand on veut trouver une solution, on perd du temps car il faut trier entre les infos et le tas d'incompréhensions, ce qu'on ne comprend pas est l'essentiel de nos vies, le corps lui-même est incompréhensible, malgré la modernité on ne sait toujours pas pourquoi on viei1llit, pourquoi on arrive à ce moment là, je suis né un jour de cette année là, pourquoi ne pas avoir vécu en 1250, ou en1852, je n'ai rien choisi, je suis arrivée par hasard, dès que je suis sorti j'ai crié mon désespoir de sortir de l'éternité, j'étais bien installé, mais un jour on m'a dit, tu dois aller sur terre pour expliquer aux autres qu'il faut manger à heures régulières et qu'il ne faut pas grignoter entre les repas, voilà qui est dit
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