une seule question subsiste, que faire, dans le sens présent, je fais attention, je fais ce que je devrais faire, je sais ce qui est bien, mais comment être sûr que ce programme est le bon, je passe par là, j'attends, je vois ce que je vois, mon cerveau analyse, il n'y a rien à dire, je ne comprends pas ce qui se passe, devrais-je essayer un autre chemin, où le trouver, je sais à peu près où je suis, je n'angoisse pas, si au moins je pouvais correspondre avec mon idée principale, mais je tombe toujours à côté, je ne sais pas ce que je veux, j'aurai pu commencer autrement, plus facilement, réussir mes études, avoir une carrière professionnelle brillante, être un vieux reconnu, mais j'ai tout cassé, quel est le résultat, une attente de la fin, le début est fini, ça me rend optimiste, toutes ces années où je ne savais pas quoi faire, j'étais là sans être là, inconnu à moi-même, ne cherchant aucune voie, n'essayant pas de rebondir, ce temps est fini, depuis quelques jours, je pense à moi, je me dis que je peux chercher un passage, c'est une idée nouvelle, je sais bien que je suis limité, en tant qu'humain je n'ai pas accès au sens premier de la vie, je ne dispose que d'une évaluation imprécise des moyens mis à ma disposition, un corps qui me permet de bouger, un cerveau qui coordonne mes actions, un courage qui me pousse à franchir mes limites, si j'ai envi je ne vois pas pourquoi je ne le ferai pas, est-ce la modernité qui donne des ailes, ou bien est-ce simplement le résultat de ma propre évolution, je suis arrivé à un âge ou la réflexion se libère de la bonne moralité, ce que je cherche n'est pas immoral, il est simplement en dehors de la conscience, j'avance dans le rêve, une histoire qui commence à chaque instant, il est trop tard, non c'est trop tôt, mais alors que faire en attendant, c'est aujourd'hui, vite, très vite, je me dépêche, il faut y aller, j'y vais, jusqu'au bout, encore une effort, c'est comme ça qu'on descend jusqu'en bas, le temps ne m'empêche pas de croire que le moment est bien choisi, en effet quand je raconte ce qui s'est passé, je n'oublie jamais de saisir l'importance de bien arrondir les angles