when is it now
lundi 31 décembre 2012
ce fut une nouveauté, j'ai su récemment que je pouvais continuer ce que je faisais avant, j'ai eu peur de devoir renoncer à faire ce que je faisais, mais je me suis rendu compte que la relation humaine est profonde, elle résiste à la tempête et quand tout redevient calme, on continue comme avant, la sécurité est forte, il n'y a plus de barrière, je peux aller droit devant, même si rien n'est sûr, la vie est bizarre, on avance par saccades, un coup par ici, un coup par là, tout est là, certain, fiable, et la lumière s'éteint, il ne reste rien de la joie, le silence se fait, il faut continuer alors qu'on voudrait disparaître, rien ne remplace la jouissance, un moment particulier où la respiration se tait, un instant précieux, vais-je devenir parent, c'est une expérience intense qui se passe de mot, on se tait, on écoute, il se passe quelque chose, ça va grandir, ça va nous échapper, et après on sera deux, comme au départ, une vie ça passe vite, on ne voit rien venir, alors que l'annonce est faite, il ne se peut qu'on vive plus longtemps, il faut passer dans le souvenir, des restes de sourires, des mots lancés dans l'inconnu, la vie est belle, fragile, incertaine, mais maintenant tout s'écroule, tout vacille, je suis seul, il faut rebondir, continuer,
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