when is it now

mardi 24 septembre 2013

croire, toujours croire, c'est fatigant, j'aimerai aussi me reposer, ne rien attendre, voir le temps passer sans rien lui demander, mais la vie est une pente dangereuse, si on s'arrête on risque de passer dans un autre état, on ne connaît rien, tout est changé, on fait des erreurs, c'est mauvais, ça trace dans un secteur oublié, vite je recommence, ça revient comme avant, une facilité simple, des jours sympathiques, des nuits inconnues, et chaque moment peut briller pendant une minute, j'espère un jour passer à deux minutes par heures, c'est une espérance de doubler mes chances mais comme c'est difficile de garder l'équilibre je fais attention à ne pas tomber dans l'ivresse, ça monte doucement sans tout craquer, un morceau de papier qui vole dans les airs ne saurait pas se poser sur la terre pour y fonder un foyer, alors je me tiens bien, je fais les choses avec sérieux, une fois j'ai cru pouvoir décoller, mais c'est vite retombé, alors j'attends sans attendre, je crois sans croire, je fais pour faire, un choix, deux choix, deux fois, mille fois, rare, près, entendre, voir, venir, prendre, et une fois de plus faire un essai qui n'est pas nucléaire, juste une farce qui ne fait pas de mal, dans ma cuisine, dans ma chambre dans ma tête, dans autre chose, toujours affronter le démon qui voudrait me diriger dans la perte, ça ne me plaît pas, j'aime garder la possession de mon espérance, comme ça je sais où j'en suis, une question sans réponse, mais je m'y suis habitué, ça fait des années que j'avance dans le noir, je commence à comprendre que c'est mieux comme ça

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