un éclair aveuglant, la nuit profonde, le sommeil en attente, que faire d'autre, je suis au courant de ce qui se passe mais depuis quelques temps je me demande pourquoi c'est comme ça, pas autrement, car demain, hier, vraiment ça se produit, c'est immanquable, car la vérité est à trouver, depuis maintenant je sens monter une certitude, vais-je déboucher une bouteille de champagne, elle attend le bon moment, une chose puis l'autre pour s'apercevoir que ça ne compte pas, c'est ailleurs, oui, la mort m'attend depuis que je suis né, mais dans des conditions différentes je peux espérer aller toujours au même endroit car la réalité est dans une boîte, celle où on range ce qui se passe, dehors c'est l'extérieur, l'air circule librement, je suis prisonnier de mon corps, mais la tentative ne répond pas, j'essaye de comprendre, pourquoi le silence, pourquoi le trottoir, pourquoi la chance de traverser pour tout de suite aller de l'autre côté, de l'autre chemin, dans une certaine ironie, d'accord je suis, mais comment le faire passer, c'est lourd à porter, une expérience qui grandit depuis des années, elle va toucher le plafond, comment éviter de faire disparaître l'essentiel, je me pose la question, je réfléchis, ça peut, ça ne peut pas, essayons, on verra après si ça marche, je marche, je trouve la force nécessaire, je peux le faire, encore un effort, je cherche l'énergie positive, à quoi ça sert, c'est une tension qui se répète des milliers de fois, quand on est fatigué, quand on arrive près du but, d'un seul coup tout s'arrête, que faire, se lancer dans un passage vide, mais quand je vois ça, je me dis, c'est quand même quelque chose, on ne pourrait pas marcher gentiment, la vie impose de choisir, ça fait mal, ce n'est pas bien, ça ne devrait pas poser de problème, car je suis prêt à tout si c'est possible, autrement il faut se mettre en disposition, ça continue à faire des vagues, on pourrait bien avouer que c'est ce que je veux, oui je le sais maintenant, je le veux, c'est très clair dans ma tête