autrement je rigole, tout est possible dans une zone de choix, je prends le 1, il reste 99 autres, quand j'aurais du temps je reviendrai pour continuer, mais le temps est malade, il faut le guérir, et comment on fait pour remettre de la sauce quand c'est trop sec, car comme d'habitude il faut tout faire soi-même, je prends du recul, si ça me concerne je fais tout le travail, c'est une fuite en avant, comment freiner, le poids est trop grand, tous les souvenirs pèsent des tonnes, il faudrait alléger, mais pas trop non plus, car si tout part, on ne se souvient de rien, de ce qu'on a fait, d'où on vient, et où on va, c'est fragile mais ça existe, depuis des années je tiens une partie qui se décroche petit à petit de la mère, un jour je serai qui je suis, je me prépare à cet évènement très personnel, ceci me permettra de faire ce que je peux, une chose est essentielle, il faut la préserver avant de la détruire car le cycle est terminé, il faut passer au suivant, c'est pour ça que je suis calme, je sais où je vais, un sentiment que je cultive tout près de moi, pour ne pas avoir à tout ranger à chaque fois, ça va plus vite d'avoir tout en ordre pour le retrouver, quand on passe midi on tombe dans l'après midi, un moment d'intense satisfaction, enfin on quitte le matin incertain et on entre dans la fermeté, le plein accessible, quand on y va on y reste, c'est un peu toujours la même situation, il faut juste piquer au bonne endroit pour libérer les joies simples, une petite récréation de quelques heures avant d'affronter le soir et sa pesanteur indécise, que faire d'autre, avoir de la soif d'eau, vite je passe dans une autre pièce pour voir si ça va mieux, je suis là, j'attends je ne sais quel départ, un peu dans l'inquiétude mais je vais rapidement à la suite qui promet de faire des bonds, donc il est temps de renoncer, c'est l'heure de l'inconscient qui va détruire tout de qu'on a fait dans la journée qui ne correspond pas à l'essentiel
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