un jour c'est fait encore plus bas

un jour c'est fait encore plus bas dans un cercle qui passe son temps à ouvrir des portes et quand j'essaye de passer au milieu il y a un géant qui sort d'une grotte et qui s'avance vers moi, d'un seul coup j'ai une idée de génie, je passe entre ses jambes et je me cache dans l'histoire, c'est trop drôle me voilà au moment où Louis XVI va avoir la tête coupée, je retiens mon souffle, parce que à ce moment là j'ai mon réveil qui sonne, comme dans ce temps là on n'avait pas de réveil, tout le monde tourne la tête vers moi, et oublie Louis XVI qui en profite pour se sauver mais comme il était incapable de voyager sans se faire remarquer quelqu'un le reconnait, à cette époque c'est fort, parce que sans télévision, sans radio sans beignet au pommes, comment faire pour annoncer que le repas est servi, une fois que tout ce qui est dehors est bien mis en évidence, je sens monter en moi une satisfaction, ainsi j'ai tout fait et il ne me reste plus qu'à recevoir un geste amical qui va me mettre en position de faire une demande, car ce qui me pousse c'est l'envie d'avancer, quand je suis capable de faire un pas ce n'est pas pour rien, c'est un environnement que je construis patiemment avec la certitude de trouver une ouverture dans la terre qui me conduise de l'autre côté chez les poissons qui ne pensent pas comme tout le monde car quand on est de l'autre côté de la terre c'est sûr qu'on a la tête en bas, alors pour avoir le sens vertical il faut se mettre de la pommade sur le visage et ensuite on balaye la cour parce que le vent du sud à ramené une tonne de sable du désert