when is it now

vendredi 27 juin 2014

une soif énorme

une soif énorme dépasse le cadre, ce qui me vient est une suite d'erreur d’appréciation, pourquoi c'est comme ça, je cherche une raison qui ne me chante pas que tout va bien car si tout est exact il y a peu de chance de savoir ce qu'on fait sur terre, un fois que c'est parti on ne peut plus arrêter la machine, il n'y a que la mort qui soit un arrêt précis à la seconde près on ne vit plus, mais avant cette limite on est toujours en retard ou en avance, comme ça on évite le présent qui brûle dès qu'on l'approche et quand c'est fini on dort, car la fatigue est dépassée car ce qui se fait de plus en plus c'est le résultat des tentatives précédentes, une sorte de mérite agricole qui consiste en sagesses agressives et pour que ça dure un seul chemin, celui qui commence quand tout espoir est perdu, alors dans un coin inconnu du cerveau il y a une intervention, c'est la dernière avant la chute, c'est tout ou rien, un pas de plus et pourquoi pas mille car dans un temps absorbant toute l'énergie, je constate que dans le milieu il y a une trou, je vais vite dans le sens immédiat et je prends une option pour le sens droit qui monte tout droit dans les nuages, et quand c'est fait j'allume une bougie pour dire que je suis là, et d'un coup boum, tout tombe, je reste seul, mais pourquoi faire, je vais essayer quelque chose, si je me souviens, la dernière fois, j'étais arrivé au carrefour, mais maintenant je suis dans une tour, alors pour rejoindre le point p, je fais un détour et je trouve une allumette, ce qui me permet d'allumer une autre bougie, je me dis que ça avance comme si tout était dans une lutte infinie mais que de temps en temps on a l'occasion de prendre quelque chose qui pourrait aller tant que ça donne l'impression que tout ce qui touche est une chose essentielle et quand il faut aller là pour être sûr que tout est disponible au moins jusqu'à demain, c'est plus fort que ça, un mois accueillant, des instants précis pour ne pas se tromper de moment, des assez proche une chose qui s'éloigne, alors dans un geste de désespoir je prends ma gomme et j'efface le dernier passage, du coup je me retrouve en début de ligne toujours prêt à conduire jusqu'à l'épuisement et quand ça va je souffle en sachant que tout ce qui monte va aller très vite alors je vais devoir m'accrocher à ce qui traine pour que dans quinze ans je sois toujours dans la lutte pour le titre du meilleur concombre  

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