when is it now
samedi 4 juillet 2009
dans un temps indéfini je serai capable de me dire que je suis au bord de l'envie, j'en serai sorti, n'attendant rien d'une satisfaction ridiculement minuscule, la vie passe majestueuse, tueuse d'espoir, magistrale dans le dernier râle, tout s'en va rapidement, tout vient trop tard, il faut même si rien ne vient, dans l'ennui on peut s'organiser sans craindre la surchauffe, c'est plutôt le froid de l'attente glacée, le regard erre vers le ciel, tout en haut les nuages prennent des formes de volutes de chantilly, puis disparaissent dans le ciel bleu, c'est un mouvement lent à l'opposé de la vie humaine qui ressemble plus à une fourmilière, une activité débordant le verre pour couler sur la nappe, une tâche rouge se répand sur le blanc, du sel vite, trop tard, il est mort après une dernière bouchée, son estomac est plein, la tête est vide, l'âme s'est envolée sans regarder derrière elle, c'est fini pour celui-là, un autre attend dans le ventre de se mère, pas de repos pour les âmes, le corps lui va doucement disparaître dans la terre, ainsi passe la vie, des jours de folie et le froid éternel, ça dure depuis que l'homme existe, ça fait des millions d'années qu'on recommence à chaque génération le même parcours chaotique sans se douter qu'il existe autre chose, ailleurs
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