when is it now
vendredi 10 juillet 2009
passe par là tu trouveras la mort, mais si tu préfères la vie alors renonce à l'éternité, c'est une question qui se pose en pleine euphorie, ensuite tu passes dans une zone de surprise dégoûtante, le pourrissement est ancien, les tuyaux sont bouchés, le coeur est plein de vase, nettoyage rapide, claire conscience nouvelle, passage actualisé, savon bleu comme le ciel, regard clair dans un nuage de félicité, voilà un corps qui danse dans l'insouciance de l'instant mort né, le mien s'enfonce dans le doute de vivre encore longtemps dans l'habitude de me lever le matin, que reste-t-il de ma jeunesse, quand il était certain de respirer pour jouer aux voitures sur le tapis aux multiples possibilités, aujourd'hui il ne me vient qu'une idée de plaisir, vivre un peu plus, juste pour voir devant moi le spectacle vivant, sans intérêt mais quand même ça fait plaisir de se dire qu'on fait partie d'un ensemble, on est chacun de son côté mais les corps sont pareils, ça pue quand il fait chaud, la sueur passe le long des fesses, ça réveille les morts, debout là dedans, oh plaisirs fugitifs, sensations boueuses le longe de entrailles desséchées, l'odeur monte quand même dans le souvenir, imperceptible mais tenace, souvenir qui remonte à l'enfance après une journée à courir dans un survêtement en nylon
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