when is it now
jeudi 13 janvier 2011
si c'est pour ça je suis d'accord car le contraire ne me convient pas, j'aspire à la tranquillité, comment y arriver, je respire un grand coup, je suis, j'existe, rien de nouveau, il fait le temps qu'il fait, attendre que ça cuise, je ne peux partir avant que le four s'éteigne, on ne sait jamais ce qui peut arriver quand l'attente est supprimée au profit de l'action soudaine, il n'y a pas de moment intermédiaire, je passe de tout à rien sans avoir le temps de me préparer à la venue d'une passion soudaine pour la crème solaire, il n'y a pas de soleil mais je sens la pommade que je me passe sous le nez, je pars au bord de la mer, vite je cherche dans le réfrigérateur une crevette rose que je garde dans la bouche pendant une minute, le temps nécessaire à sa décomposition pour passer de la fraîcheur à la survenue par changement du sens du vent d'un fort goût vaseux mélange d'algue et d'eau de mer, je patauge dans mes souvenirs, puis je me tais, je m'absente dans le présent, il est l'heure de passer à autre chose, j'hésite, le choix est large, mais ma conscience me prévient qu'il est préférable de ne pas tenter une aventure sans lendemain, effectivement je suis aujourd'hui et les heures sont là jusqu'au moment d'aller se coucher, alors je regarde par la fenêtre m'attendant à voir venir vers moi un oiseau magnifique que j'ai vu dans une émission sur la cordillère des Andes, mais ici il n'y a que des pigeons, on naît quelque part, on ne choisit pas mais on devient quelqu'un en précisant certains points qui paraissent significatifs quand on est jeune, mais en vieillissant on arrive à considérer que le salut n'est pas un saut dans la flaque d'eau mais tout ça est normal alors maintenant on peut commencer
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire