when is it now
mardi 1 février 2011
encore une fois et je passe à autre chose, comment être toujours sur le même plan, une entrée, un plat, un dessert, on garde l'esprit clair, une éventualité arrive, que faire, choisir, mais le poids continue de peser, il faut faire vite, l'angoisse monte, elle ne s'arrête pas, urgence de continuer d'être, mais la vie passe, on a de quoi continuer, un paquet de rêves, une envie de passion dans un bol, des arrêtes au fond de la gorge qu'on tartine de pain, ensuite on aurait pu garder l'essentiel mais il ne nous reste que l'accessoire, on est obligé de faire avec, si on est optimiste on arrive à considérer le manque comme un entraînement qui prépare au passage, il faut bien faire les choses, et puis on est bien situé, la place c'est important, ça permet de se raconter n'importe quoi, une sorte de pouvoir dérisoire sur mon être, mais comment connaître toutes les molécules, on dit qu'on est composé de milliards de molécules, on ne peut les connaître toutes par leur nom, on essaye avec les principales, quelques secondes dans une vie, tout le reste est blanc, on s'assoit parce que on ne sait pas quoi faire d'autre, vers le soir, au moins on aura fait quelque chose, si ça continue on va avoir l'habitude
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