when is it now

mercredi 9 février 2011

un jour est là, je le reconnais, il est passé hier, viendra-t-il demain, je suis vrai, des organes, des pensées, et pourtant je me sens virtuel, une capacité en l'air, rien de sérieux, pas du tout agréable, une passage obligé vers la mort, une réalité qui ne peut rien dire d'autre que là, là, là, quoi, je ne comprends pas, c'est là et pas ailleurs, je vais là, c'est ça, je suis là, même si je bouge, je suis là, trainant avec moi toute ma vie, que je sois ici ou ailleurs, qu'il fasse chaud ou froid, que j'aille bien ou mal, je me pose sur la terre, un instant sans savoir, on va aller où, les humains ignorent où ils vont et ça ne les gênent pas, toute la vie se déroule comme si chaque soir était le repos mérité et on va dormir sans avoir peur que ce soit la dernière nuit, dans le cerveau toute la place est prise par  une légère angoisse qui bloque le passage vers la fin, comme l'horizon bloque le vaste océan sur une ligne, l'humain ne voit pas plus loin que le bout de son nez

is there one day, I admit it went yesterday, he will tomorrow, I'm real, bodies, thoughts, and yet I feel virtual capacity in the air, nothing serious, not pleasant at all, a necessary step towards death, a reality that can not say anything else but here, here, here, what, I do not understand is there and not elsewhere, I go there is that, I'm there, even if I move, I'm here, hanging out with me all my life, I am here or elsewhere, whether in heat or cold, I go right or wrong, I wonder about land, a moment without knowing, we'll go where humans do not know where they go and it does not bother them, all life is as if every night was well deserved rest and we will sleep without being afraid that this is the last night in the whole brain is taken up by a slight anxiety that blocks the passage towards the end, as the vast ocean horizon blocks on a line, humans can not see beyond the tip of his nose

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