when is it now
lundi 3 octobre 2011
un jour, on devrait vivre un jour, le matin on se réveille, on se dépêche, on fait tout ce qu'il faut, les heures passent dans la joie, à midi on est au milieu, on est aussi plein que vide, ensuite on plonge vers le soir, quelques heures avant de disparaître, mais ce n'est pas comme ça que ça marche, tous ces jours inutiles qui se balancent au bout d'une corde, nous étions prêt à marcher, mais il a fallu attendre et encore attendre, le temps perdu, il ne se rattrape pas, on vieillit à cause de ça, si on vivait pleinement chaque instant on serait moins vieux, alors je ne me plains pas, là où je suis, je suis bien, j'ouvre ma porte, il fait beau, tout est là, je ne suis pas ailleurs, je me concentre sur moi, pas de problème, c'est en cours, je suis loin de mon premier jour, suis-je loin de mon dernier, ça m'est égale, je suis optimiste, si je meurs un jour, tant pis, tant mieux, j'aime la vie, et si je suis optimiste je considère que la vie m'aime bien, je n'ai à subir que des évènements moyens, ça me demande un effort moyen pour arriver à une situation acceptable, on a chacun sa vision, c'est là le problème, pour arriver à se comprendre il faut déjà passer au-dessus de sa vision personnelle, quelque fois on y arrive pas et on reste coincé chez soi, c'est moins marrant, mais en vieillissant on comprend que le temps de l'échange est en pointillé, il n'est pas permanent, souvent on est seul pour réfléchir, on se trouve la solution au problème, et on y pense plus, voilà comment le cerveau peut occasionner des conflits entre personnes, car il ne cherche pas l'union avec d'autres, il fait tout dans son coin et le jour où on est ensemble c'est la cacophonie, tout le monde parle en même temps, le temps est perdu
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