when is it now

vendredi 7 octobre 2011

une fois encore je pars dans une certitude fractionnée, des morceaux nagent dans la mer, moi je coule jusqu'au fond, faut-il que je renaisse, c'est un moment fragile, des parcours souterrains, des mesures précises, une envie aléatoire, que faire, je pense, un, deux, trois, et puis va au même endroit, une justification des actes douteux, un reste d'amour, partie pour toujours, j'aurais pu être plus présent mais à ce moment là je ne voyais pas ça comme ça, on n'arrive pas à voir en avance, ça permettrait de faire moins d'erreur, et bien non, il faut aller jusqu'au bout, ensuite on peut y réfléchir, il n'y a plus que ça à faire, tout est par terre, on l'a peut-être voulu, c'est difficile à dire, on ne sait pas grand chose des plus anciennes préoccupations, ce qui vient de très loin, au plus profond du corps, qui décide, qui est le responsable, il doit bien y avoir une place d'où partent les commandes, mais est-ce la peine de chercher, je sais bien que tout arrive, on le constate après, on avait cru qu'on pouvait faire autrement, mais finalement on n'a rien fait de plus qu'avant, tout ça pour ça, quelle misère, les générations se suivent et malgré le progrès technique, il n'y a pas d'évolution de l'être humain dans ses réactions primaires, c'est toujours aussi pauvre qu'il y a 6000 ans, à l'époque l'humain vivait dans la forêt, les hommes culbutaient leurs femmes et se demandaient bien pourquoi au bout de 9 mois, un bébé tombait par terre, c'est l'époque de la non connaissance, aujourd'hui on en a plein, mais les pulsions sont toujours le mêmes, argent, sexe, pouvoir, rien ne change

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