when is it now
samedi 22 décembre 2012
avant de changer je dois finir ce que j'ai commencé, un cycle long de plusieurs décennies, un plan en déséquilibre qui n'annonce rien de particulier, la vie est générale, des grands mouvements incertains et tout à coup, la chute, la terre dans la bouche, un instant d'éternité, je me relève, tout va bien, j'ai vu la vie au plus près de l'herbe, c'est envoûtant, c'est mystérieux, quand on est sur ses pieds, on est loin de la terre, les rêves vont vers le ciel accueillant, la terre est humide quand il pleut, quand il fait chaud elle craque, c'est comme l'humain qui passe du bonheur imbécile au tragique inquiétant, c'est vers l'inutile que je vais, un instant précis pour se rendre compte du moment fragile, je ne tiens qu'à un fil, il est solide, cela fait des années qu'il me tien, encore combien de temps, ça ne dépend pas de moi, le corps à une fin programmée, accident, maladie, hop, on passe à l'horizontale pour toujours, alors que la vie c'est tout le temps n'importe quoi, ça bouge dans tous les sens, ça monte, ça descend, ça va, ça viens, les idées, les gestes, les murmures, les cris, les larmes de joie ou de peine, un instant s'il vous plaît, ça ne fait rien mais quand même ça me gène, je n'en dirai pas plus, ça me mettrait dans une position intenable, l'ennemi est tout autour, attention au moindre geste je suis repérer, je me glisse furtivement dans la cuisine, le repas du soir est en train de cuire, des carottes et de la dinde, c'est Noël, des chocolat, de la constipation, vite je me précipite sur un produit à base de plante pour régler le transit, dès que je sors de l'habitude mon corps ne comprends pas, il se braque brusquement, comme un cheval qui refuse d'aller plus loin dans la bêtise, qu'est-ce qu'on peut faire pour aller tout droit, c'est fatigant de faire des détours
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