when is it now

mercredi 8 juillet 2009

demain sera comme si je pouvais l'imaginer, comme je n'ai pas d'imagination, je pense que je ne pourrai pas faire ce que je n'ai pas vécu, donc je ne m'attends pas à grand chose, je reste assis, attendre est une de mes occupations, ça me permet de descendre jusqu'en bas des mes pensées et ensuite de remonter jusqu'en haut de ma destinée, ça prend cinq minutes ou une journée, tout dépend du sens du vent et de l'âge du capitaine, on est tous capitaine dans un sens, et dans l'autre moussaillon, ça fait l'équilibre pour ne pas couler, je vogue légèrement au milieu de la tempête, tant pis si le creux de la vague m'emporte dans le rêve, je m'éveille avant de perdre ma montre, c'est l'heure de reprendre pied dans la réalité, mon corps s'active pour me faire présentable, je suis prêt à partir, mais où déjà, je ne me souviens pas de ce que je dois faire aujourd'hui, je m'assois pour réfléchir, le temps passe, le soir tombe et je suis encore à compter les fois où j'ai pu sortir de l'appartement avant la fermeture des magasins, la dernière fois c'était quand déjà, ha oui, cela fera deux ans à Noël prochain, mais comme nous sommes encore au mois de juin, je ne désespère pas de réussir à franchir la porte, pas pour aujourd'hui, il est l'heure de se coucher, ça me fait plaisir, j'aime bien m'endormir en pensant que la journée est finie

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