une fois que c'est fait je me sens dégagé

une fois que c'est fait je me sens dégagé car dans la vie que ce soit en haut on dans une caisse, il faut toujours avoir foi en soi, pour ne pas commencer à comprendre que tout est vain sauf sans la détermination de prendre sa vie en main, c'est une question facile on prend de la farine des œufs du lait on mélange tout dans le four pendant une heure et voilà on plus soif, quand ça c'est fait on n'a plus qu'à attendre qu'elle vienne et comme toujours c'est une incertitude car je n'ai rien fait pour ça, mais pour autre chose, quand je sais ce que c'est je m'abstiens de faire exprès, c'est une petite source rien d'important ce qui se fait naturellement sans avoir à forcer, mais quand c'est l'heure je suis pris de remords, pourquoi tout ça, je pourrais très bien ne rien faire et passer la journée à regarder mon mur, c'est très intéressant car au plus loin de la lutte, je vois une raison de passer à table, ce qui reste alors je le jette ou si c'est d'une importance capitale, je le laisse dans le réfrigérateur pour le manger le lendemain, comme ça continue à vivre sans se tromper de sens, car j'en vois beaucoup qui ne savent pas que ça fait des années qu'ils vont dans le mauvais sens, celui qui mène au désespoir qui n'a pas de fond, c'est là le problème parce que dans la vie il y a une limite qui est aussi un reposoir, c'est comme ça qu'on vit correctement, un peu par hasard et beaucoup par chance, ce qui n'est pas pareil que vouloir faire un trou, ce qui n'est pas particulier mais en général, ce qui se passe toujours au même endroit c'est une faille dans laquelle je peux aménager un petit espace, ensuite les jours passent et je ne vois pas de différence, ça vient par à coup, rien, tout, rien, tout, rien, tout, et tout de suite sans attendre la livraison de choucroute, et quand je tiens bon c'est pour une raison qui m'échappe, l'espoir est alors plus fort que la chute, je conçois aisément que ça se peut mais alors pour ça aussi je suis capable de le faire, mais tout ce que je veux c'est un peu d'argent pour vivre, rien de plus, ça ne me tente pas d'avoir tant que ça d'arrivée d'air, car à trop respirer fort on devient fou, alors que pour être simplement actif, dans un coin bien débroussaillé, juste de quoi vivre un an sans problème et avec la ferme intention de cultiver moi-même mes légumes, ce n'est pas si difficile, quand on a passé le premier hiver doux car ici c'est une région peuplée d'éléphants en plastique qu'on trouve dans les magasins de jouets, et comme c'est l'occasion qui me procure le plus de joie, je me contente d'arroser mon jardin, un peu tous le jours pour avoir la satisfaction de voir pousser ce que j'ai planté, et voilà le bonheur qui revient, un peu de joie, des moyens dérisoires mais une justification évidente, ce qui m'étonne le plus avec si peu de moyens d'avoir réussi à compléter tous les manques, de la mer à la terre en tournant autour d'un point, qui semble ne pas être mis là par hasard mais comment savoir ce que ça veut dire, je cherche depuis des années à voir ce qui est caché, et j'ai bien du mal à soulever le rideau il est trop loin et pour le faire sans bouger, il faut se concentrer et avoir juste en face un grosse tarte aux oignons, comme ça on est sûr de pouvoir avancer, une fois par jour et dans un four à la bonne température, on est plein d'angoisse, ça va monter jusqu'où et pour cette fois je suis rassuré, tout est bien descendu ce qui fait trois, maintenant je cherche un appui, ce qui fait que tout est en attente un jour si possible rapidement je cherche à acheter un appartement pas trop grand pour y faire ça