when is it now
lundi 26 octobre 2009
ajouter l'indispensable, autrement ça ne fonctionne pas, ça reste dans l'ombre humide de l'utilité, un vague ressort oublié dans un coin qui permettait de prendre le temps à courte vue, la longue vue c'est une vision sans borne certifiée concrète, le rêve prend le dessus, on vole jusqu'à ne plus se rendre compte que le ciel peut s'ouvrir, être là et penser que c'est bien, sans plus ni mois, sans peur et sans braillard, sans poche à vider à répétition comique, c'est de la mitraillette étalée sur une vie, toujours les mêmes mots qui reviennent pour changer la même eau, au bout d'un moment ça pue la vase à crapauds, bêtes que nous sommes à gueuler pour ne pas dégueuler avant de comprendre que l'entrée est à gauche du plat principal, j'en étais sûr, tout fout le camps, et moi je reste comme si j'avais vingt ans, je suis bloqué dans l'idée morte d'un jour qui m'a jeté hors du paradis terrestre, mais cela ne compte pas pour la retraite, on va travailler jusqu'à la mort naturelle, le suicide c'est pas pour moi, cette volonté de prendre dieu par les parties et de l'accrocher à un pic de boucher, moi je respecte le plan initial, naissance, vie, capacité capable coupable sable poussière fin
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