when is it now
vendredi 16 octobre 2009
il n'aurait pas du venir aujourd'hui, il prend un risque que moi je ne prendrai pas si j'étais à sa place, mais je n'y suis pas, qu'est ce qu'on peut dire de bêtises, on ne connait pas grand chose à beaucoup de chose, à presque tout puisque on est presque rien vu d'en haut, vu d'en bas c'est déjà mieux mais c'est pas glorieux, des pulsions baveuses sur les bords sales, pas de nettoyage prévu avant trois jours, le temps n'arrange pas la situation, au contraire, plus ça va moins ça va, les caractère devient aigre, la voix siffle, le corps s'assèche jusqu'au trognon, il est loin le temps du mignon bébé, une vie est passée par là, l'odeur de la pourriture commence à sortir des placards, on ouvre plus les fenêtres de peur des courants d'air, la télévision sert de fenêtre sur le monde et indirectement sur les voisins qui n'en peuvent plus de ce vieux con qui met le son de sa télé à fond, y'a plus qu'à attendre qu'il parte pour l'hôpital, on n peut pas discuter avec des vieux, ils sont cuits par l'habitude de ne pas changer d'idée, ils n'en ont plus qu'une, passer la journée, alors les idées des autres, ça leur passe au dessus du plaisir de vivre ensemble, chacun chez soi même si c'est mal isolé, on nous dit, vivez vieux, c'est le progrès, mais comment rester jeune, ouvert, souriant, alors que le corps fatigue, souffre, déprime, on n'a pas encore inventé la pilule du bonheur, une le matin pour passer une bonne journée avec les autres, et une le soir pour passer une bonne nuit qui va permettre de passer une bonne journée demain
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