when is it now
mercredi 28 octobre 2009
il était de ce malheur irresponsable mais ne pouvait se réduire à penser que le doute est permis, tout est possible, aux animaux les mains libres, aux gens innocents la bénédiction papale, tout va mal et tout le monde le sait, l'envie est à l'envers, la vie est à la mort, rien passe par tout, ne vient ni, n'y peut rien mais veut tout, toujours insatiable dans le plaisir poussé à l'extrême, mais ça ne monte pas aussi haut que prévu, il faut attendre que la pression atmosphérique descende un peu pour que le corps puisse se gonfler d'importance, un corps minuscule face au ciel, mais le bleu ne parle pas, voilà la supercherie, le mensonge de l'être humain, il parle à tort et à travers et malheur à celui qui l'écoute, il devient fou et va tuer pour retrouver dans le sang la loi éternelle de la vie et de la mort, plus rien n'existe d'avant, il faut construire sur du sable, mais la mer emporte au loin le désir de passer un moment dans le vague, le temps se précipite, ça tombe d'un coup comme un orage soudain, les éclairs trouent l'obscurité, on voit jusqu'en haut, ça dure une seconde puis la nuit revient, les gouttent s'écrasent sur le sol, elles finissent leur vie dans le caniveau après une folle descente en piqué, le destin passe du nuage en haut vers le sol mouillé, comme le regard des vivants quand on emmène le mort dans sa dernière demeure, une barque qu'il pousse pour l'éternité
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