when is it now
mardi 20 octobre 2009
c'est la chance qui m'appelle, elle me dit, vient, mais elle sait que je suis bloqué, on ne fait pas ce qu'on veut, je dois encore franchir des obstacles, prendre du poids, arrondir les fins de mois, grandir en largeur, renoncer à l'envie de partir ver l'étendue désertique où la soif se transforme en quête d'absolu, mais je n'aime pas sortir de chez moi, je veux bien à la rigueur marcher dans mon couloir, j'essaye d'imaginer le manque, mais je passe devant la cuisine et je vois un bout de gâteau isolé, j'ai manqué mais ça suffit, je me prends en main, je vais vers le plein, à chaque époque ses plaisirs, les longues promenades sans but, marcher pour sentir ses pieds avancer, je n'y peux rien, l'un après l'autre ils se croisent en se méprisant, ils ne se connaissent pas, ils se fréquentent comme des voisins qu'on salue, pas plus, pas de temps à perdre avec ce con, la vie passe tellement vite, mais comment sélectionner à coup sûr la personne qui va échanger le mieux avec moi, ou moi avec elle, je ne me place pas en donneur d'ordre, je souhaite la rencontre, mais peut-elle être toujours réjouissante, tout a besoin de rien, je m'oblige donc à dire n'importe quoi à n'importe qui, il fait beau, plus qu'hier, et le poisson rouge, il est mort, à bientôt, rapidement, j'enlève le trop plein, inutile de charger la mule, je suis ce que je suis et ne changerai jamais, les autre aussi j'imagine, mais je les connais moins bien que moi avec qui je passe tout mon temps
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