when is it now
vendredi 23 octobre 2009
il était temps de s'apercevoir que le manque régnait dans la cour du désespoir, je n'étais pas au courant que je pouvais ressembler à un idiot intelligent capable de comprendre la douleur de savoir sans prendre toute la mesure du sacrifice complet de a à p, puisque la fin ne passe pas par la moyenne en générale, mais ceci me déroute au point de passer au travers de l'envie, tout allait pour le mieux, j'étais légèrement installé dans l'angoisse passagère, tout à coup je me mets à chanter, comment suis-je arrivé à partir, ne puis-je descendre à la première montée ou faut-il que j'accepte de prendre la situation à l'endroit où je l'ai laissé tombée comme une vieille chaussette trouée, voilà pourquoi je n'arrive pas à comprendre le sens de ma vie, le tumulte est magnifique, un spectacle grandiose qui me suce le sang, je serai sec un jour, aussi sec qu'un rognon de pain, tout sèche avec le temps, alors ça vient, j'attends depuis quarante ans, je veux bien patienter encore vingt ans, c'est ma limite, après il sera trop tard, je me mettrai à jouer à la roulette russe pour bien maîtriser le jeu mortel de la vie, on naît pour commencer le cycle fatal, première seconde engagée dans le processus, activation des neurones, organes en position réactionnelle, test de la salive, envoyer le programme, jour un, jour 9005, rien à signaler, sujet en vie pour un certain temps, espérance moyenne dans la réalisation de soi, perte progressive des cheveux, crâne brillant à force de penser
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