when is it now

jeudi 30 juin 2011

photo 30 juin




















in the real big I was little, a point in the universe, not even as bright as a star, or when the light is in, we do not see it, it is inside my body and perhaps not I see her at my death, it is difficult for humans to understand that the living can do nothing, it is blocked at the first level, ground level, it can not fly, its spirit is low, think that immediate pleasure, he loves no one, he argues as if only he was fine, but inside is disorder, it's been decades that accumulates emotions, views, frustrations we do not range, we put the heap, what's the point to hold the stock, in any case it does not have access, much of the body is hidden,sometimes emotion comes out in the brain is joy, but it does not last, the vision disappears very quickly, do not bother to seek it, it was not until the next time, how to control this mechanism, I wish I could call by name the emotions that made what I am today, all the time I faced, the joys that I have crossed these silences that bothered me,not those steps who have brought today , I am what I was always, and  tomorrow we'll see
dans la réalité énorme je suis tout petit, un point dans l'univers, même pas brillant comme une étoile, ou alors la lumière est dedans, on ne la voit pas, elle est à l'intérieur de mon corps et peut-être ne la verrais-je qu'à ma mort, il est difficile pour les humains de comprendre que le vivant ne peut rien, il est bloqué au premier niveau, le niveau du sol, il ne peut s'envoler, son esprit est bas, il ne pense qu'au plaisir immédiat, il n'aime personne, il avance seul comme si il allait bien, mais à l'intérieur c'est le désordre, ça fait des décennies qu'on accumule des émotions, des vues, des frustrations, on ne range rien, on met au tas, à quoi ça sert d'organiser le stock, de toute façon on n'y a pas accès, l'essentiel du corps est caché, de temps en temps une émotion sort, dans le cerveau c'est la joie, mais ça ne dure pas, très vite la vision disparaît, pas la peine de la chercher, il faut attendre la prochaine fois, comment maîtriser ce mécanisme, j'aimerai pouvoir appeler par leur nom les émotions qui m'on fait ce que je suis aujourd'hui, tous ces moment où j'ai du faire face, ces joies que j'ai traversées, ces silences qui m'ont ennuyés, ces pas qui m'ont amenés, aujourd'hui est là, je suis ce que j'ai toujours été et demain on verra bien
in how long time should I choose, today I am what I am but tomorrow that will become of me, I was well, life just seemed to go, what happens, I  feel that it stops, it's just a feeling,nothing changes in my life, but it's as if my atoms inside the body warned me of a possible change of position, at the deep in my body lives eternal knowledge, there is no access, you can just try to guess what his plans in forgetting that we can think about it, the problem is that humans evolved the brain in center of the changes, we could have put the legs, because for me what makes the human is its mobility, we can see when you walk long as you disconnect the analysis of all things we share in a trance where thoughts are of the slurry which is given to babies, it's back to the first day, 43years later I am able to return to my first day, there was no interruption since the beginning, it is a long chain of days that I feel in the middle of the road, every hour is true, it was no longer,
dans combien de temps aurais-je le choix, aujourd'hui je suis ce que je suis mais demain, que vais-je devenir, j'étais bien, la vie me paraissait aller simplement, qu'est ce qui se passe, j'ai l'impression que ça s'arrête, c'est juste un sentiment, rien ne change dans ma vie, mais c'est comme si mes atomes à l'intérieur du corps me prévenait d'un possible changement de position, au plus profond de mon corps vit une connaissance éternelle, on n'y a pas accès, on peut juste essayer de deviner quels sont ses projets en oubliant qu'on peut y réfléchir, le problème de l'humain c'est qu'il a évolué en mettant le cerveau au centre de l'évolution, on aurait pu mettre les jambes, car pour moi ce qui fait l'humain c'est sa mobilité, on s'aperçoit quand on marche longtemps qu'on déconnecte l'analyse de toutes choses, on part dans une transe où les pensées sont de la bouillie qu'on donne aux bébés, c'est le retour au premier jour, 43 ans après je suis capable de revenir à mon premier jour, il n'y a pas eu d'interruption depuis le début, c'est une longue chaîne de jours qui me tient au milieu du chemin, chaque heure est vraie, il était, il n'est plus,
I see what happens, I want to watch, it does not bother me to believe that everything is true, in fact I am able to tell me that everything is there, do not bother to look, I am my body, I'm here, what I do I do, then wait to see if it works, of course, nothing happens, I think that's normal, at first it nothing happens, that's we know we are in the right direction, one day we go to phase two, we do not know when it does not matter, the main thing is to prepare for later this important to recognize that life is a continuity that never stops, you hang on for a while and then when you are tired is released and it falls to the place, all those years in reverse, but we do not know, we believe that we live well, but just wondering who you love, then we see s we love nobody, it is blocked by the body, it protects itself, it can not open doors at risk of suffering, one day he will be released, I would spend time to understand that life is beautiful
je vois ce qui se passe, j'ai envie de regarder, ça ne me gène pas de croire que tout est vrai, en effet je suis capable de me dire que tout est là, pas la peine de chercher, je suis mon corps, je suis là, ce que je fais je le fais, ensuite j'attends pour savoir si ça marche, évidemment rien n'arrive, je me dis que c'est normal, au début il ne se passe rien, c'est comme ça qu'on sait qu'on est dans la bonne direction, un jour on passe à la phase deux, on ne sait pas quand, ce n'est pas grave, le principal c'est de se préparer à la suite, c'est important de bien voir que la vie est une continuité qui ne s'arrête jamais, on s'accroche dessus pendant un certain temps et puis quand on est fatigué on lâche et on tombe à l'endroit, toutes ces années à l'envers, mais on ne le sait pas, on croit qu'on vit bien, mais il suffit de se demander qui on aime, là on voit qu'on aime personne, on est bloqué par le corps, il se protège, il ne peut pas ouvrir les portes au risque de souffrir, un jour il sera libéré, je souhaite passer du temps pour comprendre que la vie est belle
when I was little I thought the chocolate bread was better than the religious coffee, but now I know that the best is else where, all the days that pass in silence, the sound enters my ears, I'm still alive I hear the sound of the sea, is it that I am somebody, quick, I hurry, I stop, go, I look around me I see a bakery, I enter the store, there is no cake, I go out into the street, I could buy bread, but I do not want to go back, I prefer to walk and think about my youth, when bread chocolate was good, now I know that we must start from the beginning, it took me years to understand that, we sit at the start, stop, what we did was not satisfactory, I have to start in the right direction, that's where I go, it's a simple story, one day I woke up that day I knew I was going to see me properly, without artifice ,with a vision to be a honest attempt to move without breaking the dream, the possibility of inviting leaving trouble outside, which is a unique project that I am deeply,