le concret est visible, mais l'humain cache l'essentiel, il faut mentir pour trouver la stabilité essentielle qui conduit à vivre bien, en dehors de la possibilité de croire, on avait une ouverture, c'est fermé pour combien de temps, on ne choisit pas, on essaye de passer au-dessus des murs de 4 mètres de haut, on n'y arrive pas, on fait le tour, ça prend des années, on trouve une porte, on n'a pas la clé, encore dix ans de passé, on trouve une clé qui ouvre une autre porte, elle est verte, tout à coup il est mort, la vie devient jaune, la jeunesse s'enfuit à jamais, le moment est court, on y tient à peine, sur la pointe des pieds, on voudrait avoir une grande largeur, mais l'être ne peut accepter de perdre son confort, l'avoir est trop grand, pourquoi toujours essayer, si on a de l'enfance aucun souvenir, c'est pour se jeter dans le présent, tout est là sans rejet, l'acceptation est totale, il faut changer pour oublier, tout existait dans le bonheur, mais la vérité n'était pas entière, il fallait mentir pour être ensemble, aujourd'hui il faut mentir encore plus, tout arrive, la comédie commence, on va s'amuser, le rire est une possibilité de s'enfuir devant l'ennui, on était coincé dans un coin, maintenant on ouvre les fenêtres, ça va chauffer en hiver, j'ai été comme il faut, si ça va, ça va, ha ha ha, ça va, ça va, tout va bien, mais le mensonge est trop gros, ça ne va plus, faites vos jeux, on lance le dé, ça tombe mal, on était bien