ce qu'on a compris c'est houuu! comme si c'est vrai, ça monte jusqu'en haut avec des haaa! des pentes qui font peur, des cols de chemise, de la sauce blanche, mais pour tout le monde c'est beau alors pourquoi pas le faire, ça ne prend qu'une vie, quoi d'autre, un moyen comme un autre, choisir toujours pour faire, mais dans le temps pas de temps, alors montrer rapidement, jusque là pas de poisson pas de riz, mais pour la première fois un visage qui en dit long car dans la tête il y a des millions de cellules, de quoi passer une heure sans avoir peur d'être déconnecté, car la puissance humaine est incroyablement plus forte que le wifi, ça ne demande pas beaucoup de temps, juste un mot, c'est oui, OK, on y va, mais je ne sais pas pourquoi je ne n'y vais pas, je reste à me demander pourquoi, alors vers cinq heures je fais le bilan, un mort à zéro, ça ira comme ça, pas la peine d'en faire plus, je suis pour la vie, un poids vers le ciel, des endroits sans âme, et moi qui veut quelque chose, un poste à responsabilité, quelque chose d'important qui ne passe pas inaperçu, mais pour le moment je ne vois pas pourquoi ça devrait aller plus vite, car dans un car il y a cinquante personnes, si le car tombe dans le ravin il n'y en a plus que dix de vivantes, comment j'appelle ça, j'ai oublié de prendre mes lunettes, je n'y vois rien, alors comment je vais faire pour continuer à vendre cette histoire de morts-vivants car dans l'imagination il y a des choix impossibles qui sont faits, par exemple, le chien avait deux têtes ce qui le faisait tomber en avant, mais un jour un chef sioux est arrivé et a dit au chien kakapou kakou, et immédiatement le chien n'avait plus qu'une tête, alors il courut si vite qu'il se fit écraser par une voiture, on voit là que la sagesse des indiens est surfaite, on ne peut pas tout sauver dans la vie, il y a toujours un moment plus fort qu'un autre, alors pour tout faire sans commettre d'erreur il faut être dieu, mais comment l'appeler, j'ai bien essayer avec un téléphone rouge, mais ça n'a rien donné, alors je suis allé dans la cuisine, j'ai pris le grand couteau qui sert à couper la viande et je me le suis mis dans le ventre, ce qui a occasionné un grand jet de sang, voyant ça j'ai enlevé le couteau et j'ai demandé à dieu d'effacer ce que je venais de faire, à ce moment là un oiseau est arrivé, il s'est posé sur mon ventre et la plaie a disparu, je lui demandais qui il était, il me répondit je suis l'archange Gabriel, je ne pus m'empêcher de rire, un archange qui prend la forme d'un oiseau, c'est la modernité, ou c'est la crise au paradis, il n'ont plus d'ange en plâtre, mais l'oiseau est reparti en me disant de faire attention et d'éviter de me blesser, car ce qui se passe c'est un moyen d'y arriver, ça ne peut pas recommencer à tous les coups, du coup, maintenant je fais très attention, je n'ai plus besoin de croire en dieu, je sais qu'il existe, donc je ne me blesse plus, j'ai trouvé le bonheur
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