c'est croire que c'est dans

c'est croire que c'est dans la même situation alors que tout a changé, mais ce n'est pas grave ce qui compte c'est de faire ce que je fais, tant pis si c'est plus que moins, car dans l'éventualité d'une crise je suis prêt à faire un saut pour éviter d'affronter l'ennui, ce moment qui pourrait finir en dépression quand tout est perdu et que le moment d'après est inconnu, mais dans la petite émotion qui trace un rond, j'ai de quoi aller plus loin, pour ne plus avoir à comprendre ce qui est absolument inappréciable, car la vie est une farce, des gens importants sortent de leur grosse voiture, il faut les voir, ils sont énormes et ont depuis longtemps oublié qu'ils ont été un jour des enfants, c'est comme ça qu'on fait quand on est dans la lutte, il n'y a rien qui tienne pour la simple raison que chaque instant est vrai, il n'y a donc rien à faire, sauf que quelque part c'est mort, alors comment faire pour passer, j'hésite, ce n'est pas écrit, il faut que je choisisse, si je vais à droite ou si je vais à gauche, cela va changer ma vie, mais pour faire la balance je compte sur mon caractère neutre, j'y travaille depuis longtemps car je sais que je pourrai aller loin dans la pression alors je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose mais je ne savais pas quoi, alors j'ai demandé à Marie ce que j'allais faire, pour le moment je n'ai pas reçu de réponse, tout ce que j'ai trouvé c'est une page blanche que je noircis en essayant de faire ce que je peux pour ne pas faire ce que j'ai fait avant, mais est-ce l'usure ou le manque d'évolution j'ai l'impression que l'espace se referme et je ne trouve rien d'autre pour me dégager, il faut que je trouve quelque chose, une nouvelle façon des paroles douces vers l'extérieur, mais depuis que je suis né, je n'ai jamais compris pourquoi, alors pour que ça vienne je fais un gros effort pour passer en douce, ça suffit pour que je sois dans une ambiance terne, mais comme vouloir aller mal, je n'ai pas l'ambition de souffrir, ni de souffrance car en France on n'est pas en Syrie, ça fait une différence depuis que le président syrien envoie des obus sur son peuple, veut-il être le dernier syrien à vivre, ou alors il y avait trop de monde en Syrie, tout ça pour dire que je suis désolé de voir que la haine guide le monde, pourquoi en 2014 doit-on toujours se servir d'armes à feu pour essayer de prendre tout ce qui existe, ne pourrait-on pas essayer de parler et de trouver une entente, mais il y a tellement d'excités sur terre qui ne veulent que détruire ce qui existe car ils pensent que c'est mauvais, mais on sait au moins depuis le vingtième siècle qu'en psychologie il y a une erreur dans la pensée quand on trouve que tout va mal, car la pensée normale c'est de voir le beau en soi et comme on a cet espoir à l'intérieur, vers l'extérieur on trouve ça pas mal, c'est toujours mieux que rien, voilà ce que je veux dire aux syriens, trouvez un chemin de paix, car dans le moment présent il y a tout ce qui faut pour réussir, il suffit d'y croire et ce qu'on craignait disparait devant le choix de la réalité ouverte sur la paix, un peu de chance beaucoup de travail et voilà que ça avance doucement, n'est-ce pas merveilleux de voir que ce qu'on fait permet de prendre le temps et de savourer l'instant de la concorde,