le problème est venu

le problème est venu quand je me suis aperçu que ça n'allait plus et comment faire autrement, je suis capable de comprendre mais quand ça dépasse la limite je me mets en retrait comme ça je reste spectateur de ma vie, je n'aime pas m'engager ne trouvant jamais de raison objective à l'action, pour quoi faire, je me demande toujours à quoi ça sert et je ne suis pas encore déterminé à faire ce que je peux faire, j'ai encore besoin de temps, je sais que mon corps n'est pas permanent, un jour c'est bien, un autre c'est bien, alors que choisir, le ver est dans le fruit et moi je suis sur la terre, ça fait des années que ça marche, alors pourquoi s'arrêter maintenant, ça fait deux mois que je lance une idée, elle rebondit mollement, elle revient, elle court, je fais ce que je peux, avec elle c'est facile, on est ensemble comme si le jour se répétait depuis vingt ans, mais ce qui compte le plus c'est l'idée de partir, comme ça on est sûr d'être toujours ensemble, dans un coin de paradis sans avoir le temps de perdre ce qu'on a  car dans la chance ça fait du bruit et puis ça s'arrête et dans un quart d'heure je ferai de l'appel, ce qui peut se traduire par des pas dans la neige, mais quand tout aura fondu je reviendrai chercher ce que j'ai perdu, cette blancheur me perd, je n'ai pas envie de mourir sur la glace, alors je crois que je ferai mieux de continuer ce que je faisais plus tôt, dans une bonne ambiance de bar à bière, pour ce pas dans salle, mais si je fais ça c'est pour la simple raison que je m'assois pour boire jusqu'à plus soif comme si je ne connaissais pas l'ordre des choses, ça fait longtemps que je pense, parfois je m'arrête, je regarde sans savoir, sans envie, sans rire, sans rien mais voilà que ça redémarre dans la joie et pour la grande sortie quand nous étions des enfants et de la gentillesse heureusement que ça peut aller, pour être dans le champ, je suis capable de continuer en me disant que ça vient, mais je ne sais pas encore pourquoi, alors je passe, je fais des tours, j'essaye de me mettre en position, ce geste qui sauve, cette beauté qui se fane, mais ô merveille voilà l'amour qui passe, je l'appelle vient-il je ne sais, j'ai l'impression qu'il me voit