when is it now

jeudi 8 octobre 2009

ce n'est pas parce que je suis à l'écoute que mes oreilles fonctionnent, j'entends ce que je souhaite, ce qui me déplaît c'est d'accepter de m'entendre dire dans le regard des autres une réalité sur mon manque de vérité, je suis dans un mensonge total et j'essaye de le cacher au plus profond de mon être, mais juste de l'autre côté que je croyais protégé, c'est grand ouvert, on y court sans réfléchir, c'est fête à chaque instant, quand les autres me voient dans cette folie alors que mon visage tente désespérément de tenir bon dans le sérieux et le raisonnablement correct, un jour je serai seul à gouverner, je dirai ce que je suis au plus profond sans risquer de perdre une occasion de servir, je suis vraiment inutile, je ne sers à rien, c'est à peine si je sers les mains, je préfère serrer les fesses quand il s'agit d'essayer de passer de l'autre côté du miroir, oh! beau miroir, dis mois si je suis celui qui devait arriver quand la facilité m'a empêcher de partir tout de suite après la pluie, il a plu assez, mais je ne suis pas sûr qu'il dure, c'est une question difficile qui mérite qu'on s'attarde jusqu'au soir pour bien finir la journée, c'est sympathique de se retrouver pour laisser passer les émotions, on échange sans intimité, ou alors le simple fait de croiser le regard est un commencement et une fin en même temps d'une relation profonde où les corps ne sentent pas le besoin de trahir une parole, quand la chair se tait, l'humain parle avec la gentillesse gratuite qui ne lui demande qu'un effort, sois faible

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