demain est un grand jour, je vais me réveiller comme d'habitude, une action banale mais au sommet de la condition humaine, l'homme doit se réveiller et contempler le mur d'en face comme si c'était le première fois qu'il voyait ce mur, un mur banal, il renaît juste le temps de sortir du sommeil et de se rappeler que le jour commence par des ennuis, la naissance n'aura durer que dix secondes, mais quand il faut se raconter des histoires, ça prend des grands airs alors que le corps ne veut rien, c'est pour ça que ça marche pas, toujours à parler sans savoir que la fin est après le début, il faudrait plus d'ordre dans les pensées, il y a bien un commencement dans la situation qui se prolonge, puis vient le moment tant attendu, c'est la délivrance jusqu'au prochain épisode, c'est pour ça qu'on ne s'ennuie pas, chaque jour veut prendre toute le place, mais dès le soir venu, on voit les étoiles dans le ciel, l'écran bleu à disparu, c'est l'espace qui apparaît, l'heure sombre où l'humain comprend que la lutte est vaine, le monstre est là qui attend, un jour il franchira la porte et emmènera la vie dans un lieu de vacance, fini les contraintes, plus besoin de se prendre rapidement un rasade pour éteindre le feu de l'angoisse, ici tout va bien, la conscience d'être a disparu, on est ensemble, on se regarde sans se comprendre, on appelle à un hospice, il n'y a que des vieux, mais ça ne dure pas, chaque semaine on enlève ceux qui ne participent plus