when is it now
mercredi 14 octobre 2009
inutile de nier, tout est découvert, en pleine lumière d'automne les feuilles tombent pour laisser voir la vérité toute nue, des branches qui attendent le printemps, plus de sève pour verdir les bois, de long mois sans rien faire, l'air est froid, le principal se réduit à subsister, c'est la dure loi de la vie, les moins résistants disparaissent tout en bas, au fond du trou commun où finissent les gloires et les autres, la fosse commune pour tous les corps, les riches, les pauvres, enfin dans l'égalité, plus de titres ronflants ni de position dominante, les corps sont morts et avec eux l'ordre bourgeois qui de son vivant maintient à toute force un système d'étage sans ascenseur social, il faut monter à pied sur des marches glissantes qui font retomber d'où on vient, alors que tout en haut de gros messieurs assis dans de larges fauteuils discutent de la hausse du nombre de chômeurs en pariant une cacahuète que ça dépasse le million, et ils rient de bon cœur, un cœur énorme gorgé de bonne chair et de haine, voilà ce que la société moderne tente de détruire en instaurant un présent volontaire, à ceux qui travaillent dur, il est promis une petite retraite, les capitalistes, eux, n'ont pas de retraite, ils ne travaillent pas et vivent longtemps, passant leur temps à jouer aux cartes quand il pleut, ou à ouvrir la fenêtre quand il fait beau, des gestes répétés des millions des fois, jusqu'à la fin, tous égaux dans la mort
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1 commentaire:
les feuilles flamboient par leur couleur avant de tomber
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