j'attendais que ça vienne, mais tout est là, pas la peine de se dire que le but à atteindre se trouve quelque part, il est là, en moi, plus la peine de bouger, je suis ce que je suis, un être capable de se réveiller le matin et de s'endormir sur ses lauriers pour ne pas sombrer dans le ridicule, je préfère me parler à voix basse pour rebondir sans la possibilité de raccourcir le temps de prendre un café, mais le temps passe et je n'ai pas encore pris la potion protectrice du temps qui passe, que va-t-il se passer, vais-je enfin vivre le jour dans le jour et la nuit dans mon lit, je souhaite pouvoir me faire un ensemble qui convienne à ma simple attitude de passer inaperçu, rien en vue de semblable, tout l'étrange disparaît au profit du commun, on ne peut plus être autrement, il faut passer par l'ensemble des conditions matérielles pour réussir le lendemain sans vouloir forcément appartenir aux incohérences passagères, je suis d'un bloc qui ne peut se fendre avec l'épée de la séduction, je suis ce qu'on appelle sans dire pourquoi, le comment du commencement, ailleurs, bien loin d'ici, je vais me rendre pour comprendre l'envie stoppée, pour le moment j'erre dans l'insatisfaction à la recherche d'une pantoufle qui aurait pu me dire où se trouvait le doute d'exister, mais je ne sais plus ce que j'ai fait hier, il me faut une certitude, quelque chose de mélancolique mais pas aussi ressemblant, j'essaye de faire au mieux, mais je suis dans l'incertitude