when is it now
dimanche 11 octobre 2009
j'aurai du savoir me taire mais les circonstances étaient contre moi, le doute horrible de la culpabilité me prenait à la gorge, mais je ne pouvais me dégager de cette étreinte qui emprisonnait mon coeur jusqu'au fond de mon espérance primaire, il ne me restait plus qu'à espérer revendre mon âme à une personne intéressée dans la condition humaine en proie à la malédiction fatale, oui je le sais, j'ai péché depuis que le monde existe, toutes ses fautes sont miennes, comment concevoir le paradis sans accumuler toute la douleur humaine qui se rue comme des rats sur la pourriture la plus ignoble, des tas d'immondices produits pas le rêve de milliards d'individus, ils sont responsables de la folie qui entraîne dans la perte de la saveur du choux, le choix d'aimer, la liberté de souffrir pour les autres, l'envie de rester indifférent, je suis dans mon coin, qu'on ne me dérange pas, les autres peuvent bien crever la bouche ouverte, qu'ils la ferme, je suis tranquille, je préserve mon équilibre qui vibre comme une mouche dès qu'une merde vient perturber mon repas, ce n'est pas encore l'heure d'aller uriner, je mange avant de penser au transit, le marron c'est pour après, maintenant c'est le jaune d'œuf, le rouge de la betterave, le vert de l'haricot, les couleurs de la vie, le marrant dans l'histoire c'est d'avouer que le problème ne vient pas de l'être mais du paraître, comme si on pouvait surprendre la sensation de malaise quand l'huitre n'est pas cuite à point
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