when is it now
mardi 13 octobre 2009
je n'aurai qu'un mot à dire devant celui qui me recevra pour accepter mon départ, bonjour, jour bon, le bon du jour, il s'oppose au bond de la nuit qui se transforme en bond quand on est à deux, c'est le bond en avant culturel mais surtout cul, le sentiment se passe à l'extérieur de soi par temps indifférent mais capable de reconnaître la fin avant le début, une histoire à l'envers qui commence par la fin, adieu je te quitte, on le place au début et on ajoute, adieu je te quitte pour une heure, le temps d'acheter de quoi manger, quand on dit je te quitte, il faut préciser pour la vie, ou jusqu'à la mort, ensuite on verra, mais ne compte pas trop sur moi quand mon corps ne sera plus qu'un tas d'os, en attendant que décides-tu, car pour le moment c'est plutôt toi qui prend la direction des opérations, tu veux faire des courses avec un autre homme, alors c'est moi qui te quitte avant que tu le fasse, je n'aime pas être derrière la possibilité d'être en avant, je dois être devant toi, c'est une question de respiration, autrement mon souffle serait bloqué par ta nuque, tout à fait inacceptable, j'ai besoin de souffler quand je suis fatiguer, il me faut de l'espace, avoir l'impression d'être seul, mais en réalité je n'ai pas oublié ta présence, mais devant moi s'étale l'univers sans personne, je suis seul pour apprécier la réalité, c'est une réalité, on a beau vivre en couple on est seul à deux, on se regarde, un corps plus un corps, ça fait encore toi,
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