when is it now
vendredi 9 octobre 2009
là haut, si haut que je ne peux rien voir, il n' y a rien, je suis seul à regarder là où il faut pour bien reconnaître que le premier pas est le plus décisif quand on veut ne pas rester au même endroit, c'est sans compter la peur de bouger dans l'inconnu de l'instant précédant, mais comme c'est déjà du passé on peut respirer un grand coup, n'empêche que la vie se déroule avec peu de moyen et que le débat sur la question de savoir où en est la possibilité de ralentir le processus ne correspond pas au rythme cardiaque de mon client, je ne suis pas seul dans l'affaire, nous sommes deux, mon corps et mon esprit, en général on vit bien, mais quelque fois je ne sais pas comment trouver le juste milieu qui ne passe pas par la jonction de deux mondes que rien n'oppose mais que tous arrange pour vivre au mieux à la condition qu'il ne se passe rien, la vie se déroule sans bruit, des jours et des jours, des semaines sans un bruit et d'un seul coup le tonnerre d'applaudissements, des hourras, des pleurs, il est est venu, ça y est c'est fini, la nuit n'existe plus, on aura plus peur qu'il vienne quand on dot, il est là en plein jour jusqu'à la fin des temps, une bière quand il fait chaud, y'a pas mieux pour se sentir bien, mais le problème c'est qu'on peut pas se sentir mieux, on est bien à la première gorgée, à la dernière on pense à prendre une deuxième bière, c'est là que ça déraille, la violence grandit, c'est comme ça qu'on est plus rien,
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