when is it now

mardi 6 octobre 2009

un lundi, j'ai dit, mardi, redit, jeudi, je dis, samedi, ça me dit, dimanche, dernière manche, c'est la deuxième, la première est faite pour le bras gauche, ensuite on cout la manche à l'Angleterre pour traverser en bateau, la modernité permet de passer sous les eaux, aller en train à Londres comme à Carpentras, c'est fini le vomis au dessus de la mer, les matins blêmes, le visage blanc, l'odeur de mazout, les oiseaux qui chantent dans le jour nouveaux, l'autocar qui monte vers la ville, ma jeunesse qui y reste, je suis moderne, un jour, j'irai en tain à Londres, c'est un projet de victoire sur l'impression galopante dans l'herbe verte de la clairière foncée, le vrai projet qui veut dire quelque chose à quelqu'un, à moi en particulier, j'ai à me dire dans l'oreille opposée au mur du son, aujourd'hui c'est possible, demain aussi, à partir d'aujourd'hui, je décide de changer, je veux être moderne, c'est fini le temps passé, le présent accessible dans toutes ses fonctions cognitives qui cogne à la porte à chaque fois que le bruit excessif des voisins du dessus empêche de tourner en rond, vers l'avant sans peur et sans reproche, chevalier sans armure, murmure plus que mûr, mur que je traverse sans y penser, passe muraille léger, sans bagages qui pourraient m'empêcher de voyager librement, aucune pensée tournée vers la propriété, je suis libre, dans l'ivresse du moment qui passe, tous mes organes vont ensemble dans la même direction, aucune faillite personnelle, rien de collectif, être à l'origine du mal, coupez c'était bien

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