attendre toujours que ça vienne vers le haut, peut on être simplement ce qu'il est possible de faire dans une journée, ensuite on se repose et on n'attend rien, car le moment est celui qui ne va pas par là, il reste là où il est en priant pour le salut du monstre, moi par exemple, si un jour je suis un monstre ce que je ne me souhaite pas, mais on sait maintenant que l'occasion peut devenir très loin de la raison, un jour suffit pour manquer d'air et croire à une vision délirante, on perd tous les balises, on fonce droit dans les rochers, on s'écrase lamentablement, alors qu'une heure plus tôt on avançait fièrement au-dessus des gouffres, je suis attrapé, je suis rattrapé par le doute, faut-il que je sois ce que je suis, ne devrais-je pas renoncer à l'envie, avoir envie de plaire, alors que le destin impose de commencer par une vérité, ma vérité est là, ensuite si je peux rencontrer quelqu'un qui me caresse, pour passer un bon moment, rien de plus, mais cette simple caresse peut m'entraîner loin de chez moi, serais-je amené à traverser les mers, à monter, à descendre, pour le moment je reste immobile, comme le guépard guette sa future proie, ou l'araignée sur sa toile, je suis celui qui va connaitre un corps, qui est elle, comment le saurais-je, ce n'était pas prévu, je ne l'avais pas prévu, je ne prévois rien, tout arrive par hasard, je ne fais que ce que je peux, ensuite ça déclenche autre chose dont je ne suis pas responsable, alors le vent fait bouger les feuilles de l'arbre, je n'y suis pour rien, la nature s'organise comme elle veut, moi je fais mes trucs dans mon coin, c'est une solution intermédiaire, je pense à ce que je fais, je me dis que j'avance