when is it now
vendredi 27 mai 2011
aujourd'hui je pourrais mais je ne suis pas sûr de vouloir, je suis entre deux visions, dans un sens j'aimerais mais tout de suite après je m'en moque, tout existe, c'est bien ça le problème, si on avait un chemin simple, une direction claire comme au temps de l'URSS, mais on a bien vu que l'humain au bout de l'expérience collective revient au capitalisme égoïste, l'humain rêve beaucoup et quand il tente de le mettre en pratique ça finit mal, car mettre plusieurs personnes dans le rêve d'une d'entre elle, ça ne marche pas, et on ne sait pas comment partager à plusieurs un rêve commun, donc tant qu'on sera humain on sera obligé de vivre seul dans son coin et avoir des rêves qui vont aux confins de l'univers, c'est la seule façon de se positionner en fonction de la place des planètes, je regardes le soleil avec des lunettes spéciales, salaud de soleil qui me brûle la peau, je préfère la Lune ou Mars qui n'ont pratiquement pas d'oxygène, responsable du vieillissement sur Terre, plus on respire plus les cellules meurent jusqu'à la dernière, il ne reste plus rien de bon, que des boulons, des vis, un marteau sans manche, les ouvriers sont partis, les lumières s'éteignent, il n'y a plus d’énergie pour combattre le mal, le corps coule à pic, au fond de la cuve pleine d'asticots, on ferme la porte, on cloue le cercueil, les oiseaux sifflent un air connu, on danse, les humains sont contents, ils ont survécu, ils sont ensembles, c'est le bonheur de trinquer, il faut faire vite, qui sait si dans le groupe il n'y en a pas qui vont bientôt disparaitre, ironie de la vie, on croit être immortelle même si on voit des gens mourir
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