when is it now
vendredi 27 mai 2011
voilà comment on fait des gâteaux, pour aller bien c'est pareil, on mélange les jours avec de la mayonnaise et on ajoute une pincée de sel, on met au frais et on a temps de faire autre chose car c'est aussi une caractéristique de la vie de ne pouvoir rester au même endroit trop longtemps, le cerveau bouillonne, des tonnes de pensées passent en même temps, c'est la cacophonie, j'ai envie de venir par là, la santé c'est important, est-ce que je vais me faire opérer pour avoir un sexe plus grand, mais toutes les femmes ont-elles le même vagin, je veux dire aussi long, en imaginant que tout n'entre pas, mais c'est une question que je ne me pose pas souvent, j'ai d'autres choses à faire qui m'occupent l'esprit, de temps en temps je me détends et j'arrive à la conclusion que tout ça n'est pas aussi facile que de lacer ses chaussures, plus on vit plus on s'aperçoit que la relation est compliquée, on croyait qu'il suffisait de dire bonjour, mais maintenant je sais que la solitude est grande et que beaucoup de gens cherchent la chaleur même au risque de se tromper, en tout cas ça fait de l'incertitude dans les rapports, les corps demandent de l'attention, si on se prenait par la main, je sens venir de toi une pulsion de tristesse à laquelle je suis sensible, mais je ne te prends pas la main car on ne sait pas jusqu'où ça pourrait aller, les mains ont vite fait d'aller vers l'intime, et là ça devient compliqué, on n'avait rien prévu, comment dire gentiment qu'on va partir et ne pas revenir, car la seule envie que j'avais c'était de prendre ta main, ton sexe ne m’intéresse pas sur la durée, je suis d'accord que la pulsion existe dès le début, mais il faut aussi qu'il y ait un élan du cœur, il faut que j'y crois, que je ne te mente pas, la seule mécanique sexuelle ne me pousse pas à tromper pour assouvir mon désir, alors je préfère rester seul en attendant
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