je n'y suis pour rien et pourtant j'ai une idée sur la question, j'ai toujours une idée qui traîne quelque part, c'est un fonctionnement qui ne s'arrête jamais, dès le matin je récolter ce que la nuit m'a donné comme information complémentaire qui sort de la conscience, on peut bloquer des informations dans la journée à cause de notre culture, notre position dans la société ou notre parcours personnel fait de réussites et d'échecs, à ce point de ma vie je suis arrivé à un milieu qui s'éternise, dans le sens de la longueur, car il se peut que je ne veuille pas aller plus loin, ce moment est précieux, il n'existe qu'en moi, la période suivante, je la souhaite mais aussi j'ai peur de savoir ce que je ne sais pas, je suis bien assis confortablement dans une drôlerie presque divine, car ne pas se confronter aux autres dans une lutte vaine est une petite satisfaction que je ne maîtrise pas, tout va comme ça peut et je regarde passer les jours sans savoir ce qui se passe partout, je garde donc l'innocence d'une jeune pousse qui dans sa verdeur rit au soleil,