when is it now
samedi 4 juin 2011
c'est aujourd'hui que je pars, hier j'ai du passer pas là pour être sûr que je n'y reviendrai pas, tout est mort, je dois aller ailleurs, quelque part où je pourrais être bien, un sentiment nécessaire pour pouvoir enfin ne plus craindre de vivre comme un animal traqué, je ne cherche plus à comprendre ce qui se passe, car ce qui ne se passe pas est beaucoup plus important, il ne se passe tellement rien que je suis obligé de prendre ce qui est là, une éventualité d'exister simplement, aucune diversion, on avance tout droit avec l'impossibilité de voir sur les côtés, il ne se passe rien car ce qui pourrait se passer est caché, je ne cherche pas à me dire qu'il faut entreprendre une action, tout est fait, il ne reste rien, mais je vois quand même une lumière tout au fond de la pièce, je m'approche doucement, je ne veux pas la faire fuir, je lui demande comment elle s'appelle, petit à petit on se rapproche, on cherche ensemble un moyen de s'en sortir, car elle aussi voudrait bien aller au grand jour, c'est risqué, on ne sait pas ce qu'on fera quand la lumière sera aveuglante, quand on est habitué à la cave, mais je ne me fais pas de soucis, tout existe au moment ou ça vient, alors si je suis, je serai toujours ce que je suis
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