when is it now
lundi 13 juin 2011
si on pisse dans la mer ce n'est pas la même chose que si on le fait chez soi, quand j'ouvre la porte de mes toilettes, c'est comme si j'arrivais en face de l'océan, dans mon corps des milliards d'atomes sont réunis pour décider si on peut commencer à sortir le sexe pour qu'il puisse sortir un trop plein de liquide, ensuite on peut faire autre chose, on est libéré d'une envie gênante pour mener à bien ce qu'on veut faire, c'est pour ça que l'humain est simple dans ses idées, il ne peut rien construire sans devoir se libérer de temps en temps, le corps serait-il une prison dont il faut sortir pour respirer sans penser à autre chose, on fait ce qu'on peut, l'univers est grand et je suis tout petit mais quand je parle je suis quelqu'un, dans quel but, quel est le projet, si j'avais envie d'être quelque part, pourrais je être ce que je suis dans d'autres circonstances, on a l'habitude de se trouver au même endroit, on reconnait sa rue, la porte de son immeuble, on sait qui on est, mais si on va ailleurs pour voir d'autres gens, d'autres pays, serai-je le même, c'est une question superflue, je ne quitterai jamais l'endroit où je vis
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