dans un moment agréable au fond de l'espace que j'occupe pour y dormir, je comprends que le temps est court, on voudrait allonger les jambes mais il faut se rendre à l'évidence, il n'y a plus de yaourt dans le réfrigérateur, alors je vais aller bien, car il est important de toujours faire face à la difficulté, il y a tellement de blocages, on ne peut faire ce qu'on veut, on est soi-même bloquant, et les autres forment une barrière autour de moi, pour la dépasser je dois la changer en amitié, un sentiment forcé à cause du déséquilibre de la relation absurde, chose admirable pour le mois en court, ça dépend de la force qu'on peut mettre à chaque fois, si jamais on est dans l'impossibilité de continuer, c'est la chute de l'esprit, le corps se vide, il ne reste que peu de temps, on a usé toutes ses chances, un peu de considération vers l'obscur, la lumière est vivante, je dois aller vers un projet, le temps va dans le bons sens, il construit car je suis toujours là pour avoir l'œil ouvert sur tous les détails qui pourraient prendre le train, moi je préfère y aller en voiture, c'est mon envie qui correspond à une attente depuis mon enfance, je voulais conduire ma vie au plus près de mon destin, avec un volant on peut tourner à droite ou à gauche, mais je préfère aller tout droit, je vois devant moi, je vais bien, dans un doute raisonnable, une joie certaine et un ennui variable, l'équilibre est en bonne voie, juste avant la chute, une histoire qui se finit bien